31/08/2008

Diamanche plus…
“mettre nos pas dans ceux du Seigneur“

Bonjour,
J’ai voulu, pour ce deuxième “Dimanche plus…“ mettre sous le projecteur l’une des paroisses de mon quartier : Notre Dame des Anges. L’église, un édifice relativement discret et plutôt bien intégré à l’architecture diversifiée d’un quartier en pleine réhabilitation, offre des volumes bien équilibrés. Elle abrite, à l’entrée dans la partie postérieure de la nef, une Vierge au regard lumineux, intense et profond : quand on la regarde, on a vite cette impression qu’elle nous voit, qu’elle entend ce qu’on lui dit et qu’elle nous répond ; le dialogue est vite établi et la sensation de parler à une mère s’en trouve renforcée. Dans le chœur, à gauche de l’autel, une imposante icône de la Madonne force le recueillement. Avec la présence de nombreuses Sœurs de l'Adoration perpétuelle et l'animation liturgique prise en charge par tous, la communauté paroissiale est vivante. Il y fait bon vivre dans cette « maison de prière pour tous ».
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L'icône de la Vierge
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En ce 22ème dimanche du temps ordinaire, il y a foule dans l’église. Une réelle impression de fin de vacances d’été. Et l’ambiance en aux retrouvailles pour les paroissiens habituels et les nouveaux, comme moi. A l’entrée de l’église, le RP Pierre Vuillermoz, curé de la paroisse épaulé ce jour par le RP Cochet accueille tout le monde : un bonjour, un mot «comment allez-vous donc ? Alors ! vous avez passé de belles vacances ?
» … en tout cas une attention réelle entrée en communauté.
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J’ai retenu pêle-mêle quelques mots, toujours simples et (à mon sens) vrais de l’homélie du RP Vuillermoz (ci-contre) autour de l’extrait de l’Evangile de saint Matthieu (Mt 16, 21-27):


Pierre veut dissuader le Seigneur de suivre le programme qu’il leur annonce: Jérusalem, la persécution, la mort, la résurrection. Il est de bonne foi, il veut «protéger» le Maître. Mais celui-ci perçoit dans cette déclaration une logique de Satan, qu’il repousse énergiquement, sans compromis.

«Prends ta croix et suis-moi», tel est le mot d’ordre pour le chemin du salut. Toujours avoir les yeux fixés sur Celui qui nous montre le chemin à suivre, sur Celui qui est ce chemin même. Pour chacun de nous, cela passe aujourd’hui par la relecture permanente et la méditation de l’Evangile pour le vivre au quotidien au milieu et avec nos frères. C’est aussi, à l’exemple de Jérémie, accepter les difficultés, les railleries, les critiques, aussi dures et méprisantes soient-elles. Oui, il n’est pas toujours facile de parler au nom du Seigneur !

Avec tout ce que tu as et comme tu es, le Seigneur t’appelle ; il te fait confiance et te dis à chaque instant: «viens et suis-moi». Etre son disciple, c’est avant tout être serviteur : d’abord de nous-mêmes, avec tout ce que nous avons comme forces de l’Esprit intérieures à reconnaître et à développer ; pour les autres, en église et en dehors de l’Eglise, car l’appel du Seigneur est à annoncer et à proclamer par toute la terre.

Confiance, humilité et solidarité, telles sont les armes que le Seigneur nous donne pour être ses serviteurs parfois souffrants, et ainsi, mettre nos pas dans les siens pour suivre son chemin.


De gauche à droite ou de haut en bas :
La communion | La sortie de la messe



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