Bonjour !
Nous sommes au 20ème dimanche du temps ordinaire et les lectures que la liturgie nous propose sont présentent une unité particulière : elles mettent toues en avant l'accueil de l'étranger et l'universalité du projet de Dieu. Si le salut "vient des juifs", il ne leur est pas exclusif. La première lecture est extraite d'Isaïe.
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Livre d'Isaïe (Is 56, 1.6-7)
56
01 Parole du Seigneur :
01 Observez le droit,
01 pratiquez la justice.
01 Car mon salut approche, il vient,
01 et ma justice va se révéler.
06 Les étrangers qui se sont attachés au service du Seigneur
01 pour l'amour de son nom
01 et sont devenus ses serviteurs,
01 tous ceux qui observent le sabbat sans le profaner
01 et s'attachent fermement à mon Alliance,
07 je les conduirai à ma montagne sainte.
01 Je les rendrai heureux dans ma maison de prière,
01 je ferai bon accueil, sur mon autel,
01 à leurs holocaustes et à leurs sacrifices,
01 car ma maison s'appellera
01 « Maison de prière pour tous les peuples ».
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Quelques points de repère pour notre méditation
Dans un texte précédent, Isaïe annonce à tous ceux qui doutent, aux désepérés et aux pécheurs, la puissance de Yavhé, Maître de l’avenir : «Ecoutez-moi, vous qui perdez cœur et qui êtes loin de la victoire. Je fais approcher ma victoire, elle n’est plus loin, mon salut ne tardera pas. Je mettrai en Sion le salut, ma splendeur sera pour Israël» (Is 46, 13). Il est à noter que, avant l’action ordonnatrice de Dieu (Gn 1, 2), celui-ci était à rechercher dans le chaos. Ici, Dieu s’offre et s’ouvre à ceux qui le craignent, il se fait proche.
Isaïe chante la sortie de Babylone et exhorte tous les opprimés, y compris les étrangers, les païens et les prosélytes, pour autant qu’ils se soumettent aux conditions rituelles du culte (s’attacher à Yavhé pour le servir et l’aimer, devenir son serviteur, observer le sabbat et se tenir fermement à son alliance), à se joindre à cette libération, à glorifier Yavhé pour sa main puissante. Déjà David demandait au Seigneur : «… Qui entrera sous ta tente, habitera ta montagne sainte ?» (Ps 15, 1). De même, longtemps avant, le Roi Salomon implorait le Seigneur Dieu en ces termes : «Même l’étranger qui n’est pas de ton peuple, s’il vient d’un pays lointain à cause de ton nom (…), s’il vient et prie en ce Temple, toi, écoute-le au ciel, où tu résides, exauce toutes les demandes de l’étranger afin que tous les peuples de la terre reconnaissent ton Nom et te craignent comme le fait ton peuple Israël, et qu’ils sachent que ton Nom est attaché à ce Temple que j’ai bâti» (1 R 8, 41-43). Plus tard, Jésus lui-même, lorsqu’il chassa les vendeurs du Temple dit aux changeurs et aux marchands de colombes : «Il est écrit : Ma maison sera appelée maison de prière, et vous, vous en faites un repaire de brigands» … Non pas «caverne de voleurs» (Jr 7, 11), mais «maison de prière pour tous les peuples» (v. 7). Ainsi donc le Temple annonce le propre Corps du Christ, ouvert et offert à tous, ce même Temple qui sera détruit et reconstruit dans sa résurrection, trois jours après. Mais c’est aussi notre Eglise qui doit être ouverte à tous les gens de toutes races et de toutes nations, car le Nom et la gloire de Dieu doivent être annoncés jusqu’aux confins de l’univers.
Yavhé se fait proche de nous, il offre son salut à tous gratuitement [«vous avez été vendus gratuitement et vous serez rachetés sans argent» (Is 52, 3)]. Consolateur tout-puissant, Yavhé sort de son sommeil et annonce le réveil de la nouvelle Jérusalem, car en effet lui seul prévoit et prédit l’avenir. Jamais oracle n’aura mieux manifesté l’universalité du projet de Dieu pour Israël et toutes les nations de la terre.
Nous sommes au 20ème dimanche du temps ordinaire et les lectures que la liturgie nous propose sont présentent une unité particulière : elles mettent toues en avant l'accueil de l'étranger et l'universalité du projet de Dieu. Si le salut "vient des juifs", il ne leur est pas exclusif. La première lecture est extraite d'Isaïe.
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Livre d'Isaïe (Is 56, 1.6-7)
56
01 Parole du Seigneur :
01 Observez le droit,
01 pratiquez la justice.
01 Car mon salut approche, il vient,
01 et ma justice va se révéler.
06 Les étrangers qui se sont attachés au service du Seigneur
01 pour l'amour de son nom
01 et sont devenus ses serviteurs,
01 tous ceux qui observent le sabbat sans le profaner
01 et s'attachent fermement à mon Alliance,
07 je les conduirai à ma montagne sainte.
01 Je les rendrai heureux dans ma maison de prière,
01 je ferai bon accueil, sur mon autel,
01 à leurs holocaustes et à leurs sacrifices,
01 car ma maison s'appellera
01 « Maison de prière pour tous les peuples ».
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Quelques points de repère pour notre méditation
Dans un texte précédent, Isaïe annonce à tous ceux qui doutent, aux désepérés et aux pécheurs, la puissance de Yavhé, Maître de l’avenir : «Ecoutez-moi, vous qui perdez cœur et qui êtes loin de la victoire. Je fais approcher ma victoire, elle n’est plus loin, mon salut ne tardera pas. Je mettrai en Sion le salut, ma splendeur sera pour Israël» (Is 46, 13). Il est à noter que, avant l’action ordonnatrice de Dieu (Gn 1, 2), celui-ci était à rechercher dans le chaos. Ici, Dieu s’offre et s’ouvre à ceux qui le craignent, il se fait proche.
Isaïe chante la sortie de Babylone et exhorte tous les opprimés, y compris les étrangers, les païens et les prosélytes, pour autant qu’ils se soumettent aux conditions rituelles du culte (s’attacher à Yavhé pour le servir et l’aimer, devenir son serviteur, observer le sabbat et se tenir fermement à son alliance), à se joindre à cette libération, à glorifier Yavhé pour sa main puissante. Déjà David demandait au Seigneur : «… Qui entrera sous ta tente, habitera ta montagne sainte ?» (Ps 15, 1). De même, longtemps avant, le Roi Salomon implorait le Seigneur Dieu en ces termes : «Même l’étranger qui n’est pas de ton peuple, s’il vient d’un pays lointain à cause de ton nom (…), s’il vient et prie en ce Temple, toi, écoute-le au ciel, où tu résides, exauce toutes les demandes de l’étranger afin que tous les peuples de la terre reconnaissent ton Nom et te craignent comme le fait ton peuple Israël, et qu’ils sachent que ton Nom est attaché à ce Temple que j’ai bâti» (1 R 8, 41-43). Plus tard, Jésus lui-même, lorsqu’il chassa les vendeurs du Temple dit aux changeurs et aux marchands de colombes : «Il est écrit : Ma maison sera appelée maison de prière, et vous, vous en faites un repaire de brigands» … Non pas «caverne de voleurs» (Jr 7, 11), mais «maison de prière pour tous les peuples» (v. 7). Ainsi donc le Temple annonce le propre Corps du Christ, ouvert et offert à tous, ce même Temple qui sera détruit et reconstruit dans sa résurrection, trois jours après. Mais c’est aussi notre Eglise qui doit être ouverte à tous les gens de toutes races et de toutes nations, car le Nom et la gloire de Dieu doivent être annoncés jusqu’aux confins de l’univers.
Yavhé se fait proche de nous, il offre son salut à tous gratuitement [«vous avez été vendus gratuitement et vous serez rachetés sans argent» (Is 52, 3)]. Consolateur tout-puissant, Yavhé sort de son sommeil et annonce le réveil de la nouvelle Jérusalem, car en effet lui seul prévoit et prédit l’avenir. Jamais oracle n’aura mieux manifesté l’universalité du projet de Dieu pour Israël et toutes les nations de la terre.
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