04/11/2008

J'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.

Psaume 26 (27 ) 1. 4a-d. 7-8c9a. 13-14

Le Seigneur est ma lumière et mon salut,
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie,
devant qui tremblerais-je ?

J'ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie.

Ecoute, Seigneur, je t'appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
C'est ta face, Seigneur, que je cherche!
Ne me cache pas ta face.

J'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
"Espère le Seigneur, sois fort et prends courage :
espère le Seigneur."
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Ce psaume est un superbe témoignage de foi individuelle et collective. Résonnant en écho du psaume 23 («Le Seigneur est mon Berger…»), il manifeste la confiance absolue du peuple d’Israël tout entier en son Dieu qui est MA lumière et MON salut. Plusieurs expressions jalonnent les psaumes pour décrire cette paix retrouvée en (et avec) Dieu. Les psalmistes comparent ce dernier tantôt à un rempart, une forteresse, une citadelle imprenable, tantôt à un roc, un rocher, un aigle royal qui nous porte sous la protection de ses ailes, etc. Le peuple d’Israël, dont l’histoire est toute pétrie de la pédagogie de Dieu, se souvient de son infinie miséricorde ; il se souvient de ses œuvres tout au long de leur marche et lors de leur installation en Terre promise. Cette espérance qui se vit au présent («Le Seigneur EST ma lumière et mon salut») et au futur («Je VERRAI les bontés du Seigneur...») se nourrit de la certitude de la bonté du Seigneur pour ceux qui cherchent sa face, c’est-à-dire la chaleur de sa bonté, pour vivre en sa présence durant toute leur vie dans son intimité de sa demeure (le temple de Jérusalem, préfiguration de l’Eglise sainte et de la maison céleste). Oui ! avec le Seigneur plus de crainte car il est la lumière qui guide mes (nos) pas, il est le fondement et l’objet de ma (notre) foi, il est Celui qui me (nous) sauve…

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