17/11/2008

Gloire au Christ, Seigneur et Roi de l'univers…

Bonjour !
En ce dimanche 23 novembre 2008, nous fêtons le Christ, Roi de l'univers. Cette grande festivité marque en même temps la fin de l'année liturgique. A cette occasion, l'Eglise nous propose des textes qui rappellent la mission pastorale du Christ ainsi que l'appel qui nous est fait à vivre l'amour qu'Il nous a enseigné et qu'Il a lui-même pratiqué jusqu'à donner sa vie sur la croix en rémission de nos péchés. Oui, plus que jamais, aimer le prochain — et surtout les plus petits et les plus faibles d'entre nos frères — dans l'attente de la venue de notre Maître au "Dernier Jour".
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Livre d'Ezékiel (Ez 34, 11-12.15-17)


34
11i Parole du Seigneur Dieu : Maintenant, j’irai moi-même à la recherche de mes brebis, et je veillerai sur elles.
12 Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis, et j'irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de brouillard et d'obscurité.
15 C'est moi qui ferai paître mon troupeau, et c'est moi qui le ferai reposer, déclare le Seigneur Dieu.
16 La brebis perdue, je la chercherai ; l'égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la soignerai. Celle qui est faible, je lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître avec justice.
17 Et toi, mon troupeau, déclare le Seigneur Dieu, apprends que je vais juger entre brebis et brebis, entre les béliers et les boucs.»
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Dans l’annonce de la théophanie, Isaïe parle ainsi du Seigneur qui vient avec puissance: «Tel un berger qui fait paître son troupeau, recueille dans son bras les agneaux, les met sur sa poitrine, conduit au repos les brebis mères» (Is 40, 11). Cette prévenance du Seigneur, Moïse l’avait déjà décrite dans son cantique (Dt 32, 11): «Tel un vautour qui veille sur son nid, plane au-dessus de ses petits, il déploie ses ailes et le (son peuple) prend, il le soutient sur son pennage». Le Psaume 17 sera une belle hymne à la toute puissance du Seigneur et à sa sollicitude pour sa part d’héritage, les fils de la tribu de Jacob. Plus tard, Luc, dans l’épisode de “La brebis perdue(15, 4) , puis Matthieu dans ce que l’on nomme “Le discours ecclésiastique“ (Mt, 18, 12-14) réaffirmeront l’un des traits essentiels de caractère messianique du Christ : il est venu «sauver ce qui était perdu». L’épisode du Jugement dernier consacre cette puissance du Christ lors de son dernier avènement, c’est-à-dire à la fin du monde. A ce moment-là, Christ, Roi-Messie, fera passer les élus de son Royaume à celui de son Père.
Ramener la brebis égarée, soigner celle qui est blessée, redonner force à celle qui est faible, faire paître celle qui est grasse avec justice… plus que de simples formules, le prophète révèle là un Dieu qui jugera les hommes non pas sur leurs œuvres exceptionnelles, mais sur les œuvres de miséricorde, à l’image de cette miséricorde qu’il témoignent envers chacune de ses brebis.

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