23/07/2008

La loi est l’expression de l’amour de Dieu
pour son peuple…

Bonjour !
Voici le psaume pour la méditation de ce 17ème dimanche du temps ordinaire :


• Psaume 118 [119] (57.72, 76-77, 127-128, 129-130)

57 Mon partage, Seigneur, je l’ai dit,
57 c’est d’observer tes paroles.
72 Mon bonheur, c'est la loi de ta bouche,
57 plus qu'un monceau d'or ou d'argent.

76 Que j'aie pour consolation ton amour
57 selon tes promesses à ton serviteur !
77 Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai :
57 ta loi fait mon plaisir.

127Aussi j'aime tes volontés,
57 plus que l'or le plus précieux.
128Je me règle sur chacun de tes préceptes,
57 je hais tout chemin de mensonge.

129Quelle merveille, tes exigences,
57 aussi mon âme les garde !
130Déchiffrer ta parole illumine
57 et les simples comprennent.
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Ce psaume est dit « alphabétique, parce qu’il comprend 22 strophes [correspondant chacune à une lettre de l’alphabet hébreu qui en compte 22, bien sûr !] de 8 versets, soit 176 versets : les chiffres 22… 8… ne sont pas anodins ! Dans la Bible, le chiffre 8 est symbolique de la «nouvelle création», celle qui surgira lorsque par la création renouvellée l’humanité pourra vivre selon la Loi de Dieu son Créateur, c’est-à-dire selon l’Amour.
On peut dire que ce pasume est un abécédaire, une litanie de l’expression de la louange à Dieu de A à Z (d'aleph à Tav). La Loi est présentée ici non pas comme une domination, une mise en sclavage, mais plutôt comme un don de Dieu, l’expression de sa volonté et de son amour pour les hommes. La loi est source de liberté : elle la nourrit et la justifie. Dans le précédent texte du Livre des Rois, le jeune Salomon demandait à Dieu non pas or et richesses matérielles : «Donne à ton serviteur un coeur attentif pour qu'il sache gouverner ton peuple et discerner le bien et le mal» (1R 3, 9), dit-il. Ici, le psalmiste ne se réjouit pas d’autre chose que la réalisation de la volonté de Dieu: «Mon bonheur, c'est la loi de ta bouche, plus qu'un monceau d'or ou d'argent».
Lorsque nous disons le «Notre Père», c’est ce même bonheur que nous exprimons à travers l’appel et la contribution à la glorification du nom de Dieu, à l’effectuation de sa volonté sur terre. Saint Paul n’est pas en reste pour nous exhorter à rechercher la volonté de Dieu : «Je vous exhorte, mes frères, par la tendresse de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : c’est là pour vous l’adoration véritable. Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait» (Rm 12, 1-2).

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