Psaume (144, 1-2, 8-9, 10-11, 13cd-14)
01 Je t'exalterai, mon Dieu, mon Roi,
je bénirai ton nom toujours et à jamais !
02 Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
08 Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
09 la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
10 Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
11 Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits,
13c Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
13d fidèle en tout ce qu'il fait.
14 Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.
_____________________________________________________________________________________
Exaltation, bénédiction, royauté… les mots sont forts pour exprimer la louange. Car ce psaume est le seul, dans tout le psautier, est intitulé : «louange».
«Bénir le Seigneur», benedicere Domino, c’est célébrer la louange, pour soi, pour la consolation des autres… mais benedicere Dominum, c’est faire du bien en tout temps, toujours et à jamais, dans la joie comme dans le malheur, dans la paix comme dans l’adversité ; c’est semblablement proclamer la louange de Dieu dans son cœur et dans sa bouche. La louange est donc aussi vocale. Mais c’est Dieu lui-même qui donne la force de le louer : «Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange» (Ps. 50). Rappelons-nous également le texte de l’Evangile de dimanche dernier : « Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : «Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux». Le principe de la louange est la joie intérieure, qualité de ceux qui sont doux et humbles (on peut faire ici le lien avec le texte de Zacharie) ; mais la louange intérieure est appelée à s’ouvrir sur une louange extérieure et partagée dans la concorde.
Le psalmiste exhorte ses frères à exalter les hauts faits du Seigneur, c’est-à-dire sa Parole et ses exploits. Car le Seigneur est vrai et juste, il est le Roi véritable dont l’amour envahit l’univers tout entier (donc bien au-delà du périmètre que se représentent les juifs). Si donc Israël contemple un roi qui lui a accordé gratuitement sa protection, un roi à visage humain, celui dont il est question ici est un roi tendre et miséricordieux, fidèle dans sa parole et son acte, un roi qui ressemble plutôt au Messie de Dieu dont le projet d’amour concerne l’humanité tout entière.
01 Je t'exalterai, mon Dieu, mon Roi,
je bénirai ton nom toujours et à jamais !
02 Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
08 Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
09 la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
10 Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
11 Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits,
13c Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
13d fidèle en tout ce qu'il fait.
14 Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.
_____________________________________________________________________________________
Exaltation, bénédiction, royauté… les mots sont forts pour exprimer la louange. Car ce psaume est le seul, dans tout le psautier, est intitulé : «louange».
«Bénir le Seigneur», benedicere Domino, c’est célébrer la louange, pour soi, pour la consolation des autres… mais benedicere Dominum, c’est faire du bien en tout temps, toujours et à jamais, dans la joie comme dans le malheur, dans la paix comme dans l’adversité ; c’est semblablement proclamer la louange de Dieu dans son cœur et dans sa bouche. La louange est donc aussi vocale. Mais c’est Dieu lui-même qui donne la force de le louer : «Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange» (Ps. 50). Rappelons-nous également le texte de l’Evangile de dimanche dernier : « Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : «Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux». Le principe de la louange est la joie intérieure, qualité de ceux qui sont doux et humbles (on peut faire ici le lien avec le texte de Zacharie) ; mais la louange intérieure est appelée à s’ouvrir sur une louange extérieure et partagée dans la concorde.
Le psalmiste exhorte ses frères à exalter les hauts faits du Seigneur, c’est-à-dire sa Parole et ses exploits. Car le Seigneur est vrai et juste, il est le Roi véritable dont l’amour envahit l’univers tout entier (donc bien au-delà du périmètre que se représentent les juifs). Si donc Israël contemple un roi qui lui a accordé gratuitement sa protection, un roi à visage humain, celui dont il est question ici est un roi tendre et miséricordieux, fidèle dans sa parole et son acte, un roi qui ressemble plutôt au Messie de Dieu dont le projet d’amour concerne l’humanité tout entière.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire