DEUXIEME LECTURE - Hébreux 2, 9-11
9 Jésus avait été abaissé un peu au-dessous des anges,
et maintenant nous le voyons couronné de gloire et d'honneur
à cause de sa passion et de sa mort.
Si donc il a fait l'expérience de la mort,
c'est, par grâce de Dieu, pour le salut de tous.
10 En effet, puisque le créateur et maître de tout
voulait avoir une multitude de fils
à conduire jusqu'à la gloire,
il était normal qu'il mène à sa perfection, par la souffrance,
celui qui est à l'origine du salut de tous.
11 Car Jésus, qui sanctifie,
et les hommes qui sont sanctifiés,
sont de la même race ;
et, pour cette raison,
il n'a pas honte de les appeler ses frères.
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Jésus n’a pas honte de nous appeler « frères ».
«Jésus qui sanctifie et les hommes qui sont sanctifiés sont de la même race». Ce sont là les deux phrases-clés de ce texte dans lequel l’Apôtre Paul nous rappelle que par sa passion et sa mort en vue de notre salut, Jésus, vrai homme et vrai Dieu, est proche de l’homme. Jésus est bien le Messie et le Sauveur, celui qui fait entrer l’humanité dans sa gloire. Nous savons qu’il était difficile pour les contemporains de Jésus de croire à la parfaite humanité du Messie (est c’est d’ailleurs l’un des points de séparation entre juifs et chrétiens) et surtout à sa passion et à sa mort. Et pourtant c’est bien autour de la croix que se construisent la gloire de Jésus et le salut de l’humanité. Mais nous comprenons bien que la croix n’est pas une fin en soi, elle est cet arbre de l‘amour qui a fait aller Jésus jusqu’au dépassement de soi, jusqu’au don de soi pour nous rendre dignes d’être appelés ses frères, des enfants de Dieu. Paul précise la posture du Christ Messie et Sauveur: «Il s’abaissa lui-même, obéissant jusqu’à la mort et jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a surélevé afin que toute langue confesse que Jésus est Seigneur pour la gloire de Dieu le Père.» (Philippiens 2. 6 à 9)
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