28/08/2009

« … sa louange sans cesse sur mes lèvres.»

Bonjour !
Ce dimanche encore, la liturgie nous fait méditer sur d’autres versets de ce psaume 33 (34), particulièrement sur la souffrance du juste. Je voudrais relever deux points importants : la souffrance une donnée intrinsèque à notre vie humaine; souffrance physique, morale, souffrance personnelle ou souffrance de voir souffrir les autres… Et devant cette souffrance, l’homme pleure, il crie… et c’est bien normal.

PSAUME 33 ( 34 ), 2-3, 16-17, 20-21, 22-23

2
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
3
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

16
Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
17
Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.

20
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le Seigneur chaque fois le délivre.
21
Il veille sur chacun de ses os :
pas un ne sera brisé,
22
Le mal tuera les méchants ;
ils seront châtiés d'avoir haï le juste.
23
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.

Ils sont nombreux dans l’histoire d’Israël les justes qui ont été frappés par le destin et qui ont enduré malheurs sur malheurs. La Vierge Marie, Joseph et Jésus lui-même n’ont pas été épargnés. Pourtant, dit le psalmiste, à la différence des autres, ceux qui craignent le Seigneur, c’est-à-dire qui croient librement en sa puissance de délivrance et de salut, Dieu les regarde, il entend leurs cris et «Il veille sur chacun de ses os: pas un ne sera brisé.» C’est que le Seigneur Dieu est toujours là qui veille sur nous, nous regarde et nous conduit vers des chemin de notre délivrance, et ce en dépit des apparences.
Mais, qu’on ne s’y trompe pas. Il n’y a pas un camps des «bons et des justes» d’un côté et celui des «méchants» de l’autre. Les premiers promis automatiquement au salut et les seconds à la damnation éternelle. Si Dieu combat le mal, c’est également par la force qu’il nous donne de l’affronter, de la supporter. Dieu, dans son infinie miséricorde, sait qu’au fond de tout homme , même celui qui fait le mal et qui parfois s'en réjouit, sommeille une flamme d’amour, si infime soit-elle. Et c'est cette flamme qu'il attise de sa miséricorde. Rappelons-nous l’épisode du larron repenti à Jésus dit: «ce soir même tu seras avec moi dans le paradis».
Alors, ce psaume nous invite à croire toujours et sans cesse en l’amour du Dieu de tendresse qui a souffert pour nous sa passion, et qui a vaincu la mort par sa résurrection glorieuse pour notre salut.

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