23/05/2009

«Béni son nom très saint, tout mon être !»

PSAUME 102 ( 103)

1 Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
2 Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !

11 Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint :
12 aussi loin qu'est l'Orient de l'Occident,
il met loin de nous nos péchés.

17 Le Seigneur a son trône dans les cieux :
sa royauté s'étend sur l'univers.
22 Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez-le,
sur toute l'étendue de son empire
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La preuve de la présence de l'Esprit Saint sur quelqu'un, c'est lorsqu'il est dans l'action de grâce. C’est ce que nous avons lu dimanche dernier dans l’épisode de la visite de Pierre chez Corneille, le centurion de l’armée romaine. Souvenons-nous : juifs et païens prononçaient des paroles mystérieuses et chantaient la gloire de Dieu.

Le psaume 102 (103) qui nous est proposé en méditation va bien dans le sens de la louange et de l’action de grâce pour l’Alliance, signe de la présence de l’Esprit Saint: «Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits!», lit-on dans la toute première strophe. Le Nom du Seigneur, c’est sa Personne même.

Véritable invitation à la louange des serviteurs de Dieu sur terre, ce psaume est également l’est également pour toutes les puissances du ciel, visibles et invisibles, ainsi que pour toute la création. Mais le compositeur de ce psaume (le peuple d’Israël) insiste sur le caractère aimant de Dieu, sa miséricorde infinie. C’est donc un appel à la confiance, un appel à la lumière et la vérité qui naissent du Levant et qui orientent notre vie ; c’est aussi une mise en garde pour nous éloigner du Couchant, c'est-à-dire de la décrépitude et du monde de l’obscurité. Oui, nous sommes des fils de lumière et non de ténèbres. Ceux qui sont dans les ténèbres ne peuvent louer Dieu. Seuls les vivants peuvent dire sa louange. Le psalmiste le dit ailleurs, dans le psaume 115 (113 B): «Ce ne sont pas les morts qui louent Yavhé, ni tous ceux qui descendent au Silence ; mais nous, les vivants, nous bénissons Yavhé dès maintenant et à jamais» (17-18). Rendons donc gloire à Dieu dont le pardon pour son peuple est sans cesse renouvelé et croyons en Dieu qui aime infiniment.

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