12/06/2009

Reconnaissance de l'œuvre de Dieu pour l'homme…

Psaume 115 (116), 12-13, 15-16, 17-18

12 Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?
13 J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.

15 Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
16 Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

17 Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
18 Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
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Dieu libère l’homme par son œuvre. C’est lui qui, le premier, nous aima, brisa les chaînes du péché et de l’esclavage sous tous ses visages pour nous conduire avec persévérance vers un monde de gloire partagée de disciples et fils de Dieu. Car le Seigneur ne peut voir souffrir ceux qu’il aime, il lui an coûte tellement ! Mais la joie et le bonheur de celui qui reçoit les grâces de Dieu, c’est de lui rendre un sacrifice digne et d’élever vers lui cette coupe du salut, cette coupe de la victoire de l’amour sur le péché, à l’instar des sportifs qui brandissent leur trophée au public après qu’ils aient dominé la souffrance, enduré les douleurs musculaires et surmonté la tentation d’abandonner la compétition. Le sacrifice dont fait menton le psalmiste est désormais un sacrifice d’action de grâce, de louange et de proclamation de sa fidélité au Seigneur. Or c’est la seule manière de rendre au Seigneur tout le bien qu’il nous a fait.
Dans ce psaume également — c’était déjà le cas dans le texte de la première lecture — le psalmiste prend l’engagement de rester fidèle à la Parole du Seigneur; il promet également, devant toute la communauté, de n’invoquer désormais que le nom de Dieu, le seul et vrai Dieu. On ne peut trouver mieux pour exprimer toute sa gratitude à Dieu pour sa bienveillance pour les hommes.

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