19/02/2010

Nous sommes entrés en carême…

Chers amis, bonjour !

Nous voici dans le temps de Carême. Et chaque année, dans les lectures des deux premiers dimanches, la liturgie nous propose deux moments dans cette marche et de pénitence qui nous conduit vers la lumière pascale la Tentation du Christ et sa Transfiguration, c’est-à-dire la glorification de sa véritable personnalité à la fois pleinement humaine et divine. Qu’il nous souvienne que dans la prière qu’il nous a lui-même enseignée, le Christ nous apprend à demander la libération, l’affranchissement à toute tentation contraire à la manifestation de l’amour de Dieu pour les hommes: «… Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal». Puis ,les trois autres dimanches, nous lisons des textes dont la finalité pédagogique est l’initiation au salut à travers les sacrements, au premier rang desquels le baptême, notre baptême.

Entrer en carême, c’est refaire à notre échelle personnelle, l’expérience du salut et de son histoire. Christ lui-même nous en a montré l’exemple en assumant toute la condition humaine. Mais lui s’est placé solidement et sans compromis sous la protection de son Père en qui il a placé toute sa confiance. D’ailleurs, le Père le lui rendra lorsque, de la nuée, sa voix se fit entendre: «Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai choisi, écoutez-le.»

Entrer en carême, c’est regarder devant en se nourrissant de l’exemple de Christ lui-même, mais en traduisant sans cesse dans notre actualité cette formidable expérience du peuple d’Israël dans sa marche dans le désert vers la Terre promise. Les prémices des produits du sol et du travail des hommes sont les fruits de ce monde nouveau auquel le Christ nous a préparés par sa passion et sa résurrection.

Suivre le Christ, c’est donc s’engager dans une expérience de libération: «Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie», a-t-il dit (Jean 14. 6). C’est dire que chaque fois que nous traduisons dans notre vie la Parole qu’il nous a laissée, nous demeurons dans la vérité qui donne la vie. C’est alors que nous réaliserons que notre salut passe par une profonde connaissance (au sens de «naître avec») du Christ.


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